Archives de Normandie

 

Je voudrais vous présenter un livre que je possède depuis plusieurs années chez moi et c’est seulement hier que je l’ai lu. Je vous fais part d’un petit résumé rapide.

 

Archives de Normandie

Archives de Normandie

Le livre est découpé en plusieurs chapitres : la terre, la mer, l’école, la pomme, la foi et la ville.

L’auteur n’étant pas lui-même un Normand, il n’empêche qu’il à donné une définition à la Normandie que j’aime beaucoup :

 

« Labourée de larges coups d’épée, de hache ou de mitrailles elle a bien mérité un peu de souffler un peu. Et longtemps. Les hordes guerrières s’étant retirées, place aux images familières, si chaleureusement familières…

 

Le cotentin et son bout du monde. Les vaches et leur pot au lait. Arsène Lupin et son aiguille. Les clôtures blanches et leurs pur-sang. Les bateaux et leurs filets à crevettes. Les abbayes et leurs pommiers. La côte de veau et son canard au sang. Les falaises et leur blancheur crayeuse. Les casinos et leurs banquiers. L’herbe et ses fromages. Les marchés et leurs poissons. Les trains et leurs plaisirs. »

 

André Balland

 

Ce livre me rappelle le livre de Jean-Louis Beaucarnot « Entrons chez nos ancêtres »

 

La terre :

Les maisons

Les maisons de nos ancêtres étaient fabriquées en colombages ou torchis. L’humble demeure des paysans Normands était élevée sur un socle maçonné. On retrouve devant la porte de nos ancêtre le fameux purin, le fumier où grattent et picorent activement poules et poussins. Le mobilier ne se renouvelait pas autrefois, les affaires se transmettaient de générations en générations. A l’entrée, la grande salle était fort curieuse avec un désordre de meubles mêlés aux ustensiles de labourages.

 

Le patois

A la fin du siècle dernier, les Normands parlaient un riche patois émaillé d’images poétiques, naïves et charmantes. Par exemple, on ne dit pas qu’un mur, un bâtiment menace ruine, mais bien qu’ils tombent en démence. En 1882 Robin Le Prévost a recensé les plus belles expressions de ce dialecte aujourd’hui disparu.

 

Le mariage aux champs

Le mariage était la principale fête familiale à la campagne. Préparée longtemps à l’avance, le mariage était l’occasion de rires, de chants et de rites ancestraux. Lorsqu’un garçon décidait de déclarer sa flamme à sa futur, il utilisait un badochet ou un brouetteur qui était un entremetteur officieux. Le brouetteur qui s’occupait à brouetter les mariages se débrouillait pour trouver le moment idéal pour assurer une entrevue secrète aux jeunes gens. Le trousseau se prépare par la suite.

Le mariage aux champs

La vie des ouvriers agricoles

La journée de travail en Normandie était de 8 à 9h en hiver et de 11 à 12h en été. Rien d’excessif  vu le temps perdu pour se rendre au travail, les repas et nombreuses collations. Les paysans travaillaient dur mais avec avec plus de lenteurs contrairement aux usines modernes et boulots stressant aujourd’hui où il faut produire toujours plus et rapidement.

 

Les soirées d’hiver

Dès la tombée de la nuit, toute la famille se retrouvait autour de la cheminée. Les générations étaient mélangées. Pour se chauffer, ils utilisaient « du méchant bois » du châtaignier qui crépitait avec violence dans l’âtre.

 

Foires et marchés

Le jour de la foire ou du marché était important pour le paysan. Tôt le matin, ce dernier vendait les produits de la ferme.

 

Fêtes et travaux de la moisson

La fin de la moisson donne lieu à la plus belle fête païenne de l’année. A la fin du mois de juillet commence les travaux de la moisson. Les gens du métier abandonnent leurs outils habituels, le charpentier quitte sa hache, le tisserand sa navette, la couturière ses aiguilles. On entend plus que les bruits de faucilles, on ne rencontre que des moissonneurs.

 

Les métiers de la forêt

A l’écart des villages dans les forêts se trouvaient un petit peuple : les charbonniers, bûcherons et sabotiers, que faisaient-ils ?

Les charbonniers avaient pour métier de réduire le bois, en charbon, par un procédé tout primitif. Les bûcherons, abatteurs et fendeurs de bois, s’attaquaient aux grands arbres ; leur impitoyable cognée couchait sur la terre les chênes séculaires et les majestueux fouteaux. Ils les débitaient ensuite en pelottes, puis en bûches, avec la coupelle et les hanoches, brisaient les souques et dressait des cordes pour le chauffage des bourgeois, ou la fabrication du charbon.

 

La mer

A Etretat, la vie de pêcheur était difficile. La pêche au maquereau et au hareng était l’activité principale des pêcheurs et s’effectuait du mois d’octobre au mois de décembre.

 

Trouville et Deauville, cités rivales

 

L’école

Pierre, instituteur dans l’Eure

Qui sont les illettrés ?

L’enseignement de la dentelle

 

 

La pomme

La vendange des pommes

Bouilleurs de crû et alambics

Boissons et buveurs

La dette de petit chemin

 

 

La foi

Pratiques et croyances

La Fête-Dieu de Bayeux

Fendeurs d’orage et charmeurs de feu

La vengeance des mendiants

Les mendiants, aussi appelés traîneurs de bâton, allaient de ferme en ferme demander l’aumône. Malheur à qui la leur refusait ! Rats et poux venaient dévaster les récoltes et infester les maisons.

La charité de Sacquenville

 

 

La ville

Les soleils de Rouen

Les chaudronniers de Villedieu-les-Poêles

Les draps d’Elbeuf

Les petits métiers de la rue

Les ruisseaux du Havre

Les cousins du Canada

La fortune de Rouen

 

 

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Un commentaire

  1. Une belle synthèse, un peu trop rapide peut-être sur le calvados (pas le département). D’autre part Flaubert donne une bonne description des mariages normands dans le chapitre IV de la première partie de Madame Bovary. Il arrive que la littérature rejoigne la généalogie !

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