Un indice précieux pour identifier une ascendance présumée
Les archives départementales du Loiret mettent progressivement en ligne les registres numérisés. On peut dire que le travail est déjà bien avancé et c’est sans doute un des derniers départements à faire ce travail titanesque.
J’attends ce moment avec impatience puisque ma famille Bourillon est originaire de ce département avant 1900.
Jusqu’à maintenant une partie de mes recherches se basait à partir de sources sur Geneanet et sur genealogie.com. Rien ne peut remplacer les copies intégrales des archives pour vérifier et lire les actes originaux.
Pendant des années pour ne pas dire plus de 10 ans, l’ancêtre le plus éloigné était un certain Michel Bourillon (sosa n° 512) – 7x arrière-grand-père) décédé en 1737 à Saint Germain des Près (45). Il s’est marié en 2e noce avec Jeanne Coursault en 1726. Ces 2 derniers actes ne sont pas filiatif pour Michel. Son premier mariage avec Marie Marchais décédée en 1723 est introuvable.
C’est justement dans ce village de Saint Germain des Près situé entre Montargis et Courtenay que je perds la trace de ma famille Bourillon.
Après avoir compulsé des archives de Saint Germain des Près acte par acte, j’ai identifié un acte de baptême Michel « Nicolas » Bourillon en 1684.
Ci-dessus baptême de Michel « Nicolas » BOURILLON le 20/05/1684 à Saint Germain des Près (45)
Plus on remonte le temps en arrière, plus les Bourillon se font rare. L’année de baptême correspond bien par rapport à l’âge de l’acte de sépulture.
Mais avec un acte de sépulture et de mariage qui ne contiennent pas l’ascendance et un acte de mariage de ses 1ère noce introuvable, il y a de quoi déprimer et de rester sur sa faim.
A moins de contourner le problème et de lire entre les lignes et d’y trouver un indice même sommaire.
Ci-dessus l’acte de sépulture de Michel BOURILLON le 24/07/1737 à Saint Germain des Près (45)
A première vue on remarque tout de suite que les parents ne sont pas renseignés.
Cette première constatation m’a aveuglé d’un petit indice à gauche que j’ai « remarqué » que très récemment.
un témoin clé !
Par exemple Etienne Mulet en haut à gauche cousin du décédé !
Le baptême trouvé plus haut en 1684 de Michel Bourillon fils de Nicolas Bourillon et de Marie Mulet et Etienne Mulet montrent bien ces personnes sont de la même famille.
De plus le métier du Nicolas (Maréchal) est le même que celui de son fils, le village de Saint Germain des Près est petit et les Bourillon à cette époque là se font rare. Pas de confusion possible avec d’autres personnes comme des cousins, frères et sœurs.
Qu’en pensez-vous ?
Bonjour et bonne année Jérémie !
Vous faites un excellent travail, bravo ! Personnellement, je suis un peu intriguée par la manière dont vous procédez pour recueillir toutes ces informations, pour ensuite rassembler les différentes pièces du puzzle.