des racines et des gènes
Les arbres généalogiques c’est « branché » ! De plus en plus de curieux se lancent désormais à la recherche de leurs aieux, comme en témoigne le succès des sites spécialisés qui pullulent sur la Toile. Panorama d’un hobby à mi-chemin entre le jeu de piste et la quête d’identité.
C’est en lisant le n° 625 du journal « A nous paris » dans le RER dans lequel un article parlant de généalogie qui m’a tout de suite interpelé ! Je voulais réagir suite à ce qu’a dit un économiste à propos de la généalogie à la fin de l’article dudit magazine :
Un retour aux sources qui semble correspondre à une tendance actuelle de notre société, celle de la réappropriation de ses origines, de l’exaltation et de la revendication de ses racines.
Mais…
Mais tandis que certains louent ce fameux retour aux sources, d’autres y voient un repli identitaire et pointent du doigt les supposés dérives d’un tel engouement.
Quelles sont ces dérives ??
« On peut comprendre pourquoi les nobles de l’Ancien Régime avaient le souci de définir leurs lignées, dont les veines ont transporté le sang bleu […] Mais aujourd’hui ? s’interroge l’économiste en question sur son blog (son article en question est introuvable sur son blog) !
Selon lui, cette renaissance de la généalogie serait une conséquence du délitement des liens sociaux. La société ressemblerait de plus en plus à un « ensemble d’individus juxtaposés » et pour compenser cette « dissolution des rapports à l’autres« , on serait tenté de se réfugier dans une tribu, de renouer avec les liens du sang et avec une définition génétique de l’être humain, ce qui mettrait en péril notre futur commun.
Que pensez-vous de tout cela ?
Cela m’a un peu choqué d’autant plus que la généalogie rassemble plus qu’elle divise
N’hésitez pas à donner votre avis sous l’article !
Mais ce n’est pas tout ! (suite de l’article) :
Des arguments que réfutent les amateurs de généalogie qui refusent de faire rimer « quête identitaire » et « communautarisme« . Non seulement la généalogie est un loisir divertissant et instructif, rétorquent-ils, mais elle peut aussi s’avérer enrichissante. Car il est indéniable que prendre conscience de son identité aide à se construire et donne, en ces temps quelque peu tourmenté »s, un socle sur lequel s’appuyer pour affronter l’avenir. Une base solide, un héritage, un patrimoine à transmettre à ses descendants. Après tout, ne dit-on pas que savoir d’où on vient, c’est un peu savoir qui on est ?
Ceci-dit la première partie de l’article est intéressant j’ai recopié ici :
« Beyoncé Knowles, la star aux 110 millions d’albums vendus, aurait des origines bretonnes », a-t-on pu lire dernièrement un peu partout dans la presse. En effet, selon Racines et Rameaux français d’Acadie, une sympatique et très active association bretonne de généalogie, la chanteuse américaine aurait une aieule née au XVIIIe siècle à Belle-Ile en mer nommée Marie-Françoise Trahan. Bon l’information n’est pas de première importance, allez vous dire. Certes, mais au-delà de son aspect insolite, sa médiatisation montre que l’engouement pour la généalogie ne fait que croître.
Exit l’image suranné qu’on lui prêtait auparavant, elle n’est désormais plus l’apanage de vieux archivistes obsédés par le passé, mais bien de tout un chacun. Car si la pratique n’est pas récente (elle a réellement pris son essor dans les années 50 et 60), le nombre de ses adeptes – de tous âges et de toutes catégories sociales – semble avoir explosé ces dernières années. « J’ai commencé à construite mon arbre généalogique il y a presque trois ans, nous raconte Mathieu, 31 ans, restaurateur. Au début, c’était juste un passe-temps mais au fur et à mesure je me suis pris au jeu et c’est quasiment devenu une passion ».
Pour lui dérouler le fil d’une pelote dont il ignore les secrets qu’elle délivrera est vite devenu une activité addictive, validant au passage le fameux adage selon lequel « plus on trouve, plus on a envie de trouver ». Il fait partie des quelques 6 millions de généalogistes estimés récemment en France. On compte d’ailleurs dans l’Hexagone un grand nombre d’associations qui, quand elles ne farfouillent pas dans le passé des stars du r’n’b aiguillent bien volontiers tous ces généalogistes en herbe dans leur investigations.
Un captivant jeu de piste :
« Ce n’est pas tant la généalogie en tant que telle qui m’interesse, mais surtout l’histoire de ma familleproche, explique de son côté Sarah, 29 ans, étudiante en sciences. Par exemple, je me suis rendu compte que je ne savais pas grand-chose de mes arrière-grands-parents. » Elle n’a démarré ses recherches que depuis 2 semaines et préfère pour l’instant « pratiquer en dilettante » : quelques clics sur Google, un arbre sur Powerpoint et des discussions animées avec ses proches. Car avant d’être une exploration solennelle et administrative de l’histoire de sa famille, la généalogie est surtout un captivant jeu de piste.
Le plus simple pour débuter est de concevoir un arbre généalogique ascendant, c’est à dire de s’intéresser à ses ancêtres directs et de partir d’éléments simple (carte d’identité, livret de famille, acte de naissance…) pour progresser pas à pas, de manière ludique. On doit être capable, nous dit-on de se métamorphoser en détective de série télé pour sonder les vestiges du passé à la recherche d’indices. De fait, comme tout bon enquêteur qui se respecte, il faut savoir se montrer patient, persévérent, rigoureux, recouper ses sources et interroger sa famille ou ses proches comme s’il s’agissait de témoins-clés dans une affaire policière.
Et accessoirement, retourner greniers et caves pour dénicher de vieilles photos de réunions de famille que l’on pourra ensuite punaiser au mur en indiquant les noms, les liens de filiation ainsi que les dates et les lieux de naissances. L’occasion de voyager dans le temps, de revivre par procuration des fragments d’histoire passée, de découvrir les moeurs et les modes de vie révolus de nos aieux, qui constituent bien souvent une galerie de personnages romanesques. Une fois les éléments du puzzle rassemblés, ceux dont les ascendants ont vécu sur le territoire pourront se rendre dans les mairies ou les services départementaux d’archives qui ont rendu accessible au public l’ensemble de leur documentation, que ce soit sous formes de microfilms, de registres papier ou de documents numérisées.
Des bases de données numériques vertigineuses :
Ces dernières années, beaucoup de municipalités, de départements, d’associations ou de bibliothèques ont entrepris de mettre en ligne leurs archives, ce qui a grandement facilité le travail des généalogistes. Comme dans moult domaines, le développement d’Internet a offret à tous des possibilités foissonnantes en termes de base de données et de recherche documentaire. Outre les revues et webzines qui prodiguent une mine de conseils pour bien s’y prendre et qui recensent l’actualité – plus vivante que l’on pourrait le croire – du monde de la généalogie (Histoire-Généalogie, Votre-Généalogie, Guide-Généalogie…), une multitude de logiciels et de sites permettent de bénéficier de banques de données gigantesques, de collecter des actes d’état-civil, de retrouver des membres de sa famille et, ainsi, de façonner en ligne son arbre généalogique via de nombreux modèles.
Certains sont gratuits, d’autres payants, certains sont intuitifs, d’autres plus sophistiqués : on conseille donc de bien étudier les différentes interfaces et de définir ses attentes avant de faire son choix. Citon, parmi les plus visités, des plateformes comme FamilySearch, Geneanet, Familyby ou Ancestry qui disposent d’un catalogue de plusieurs milliards de noms et de millions d’arbres généalogiques déjà constitués. La plupart de ces sites misent sur l’interaction entre les membres d’une même communauté qui s’épaulent dans leurs recherches et s’échangent des méthodes et des informations dans l’optique de faire pousser toujours un peu plus leurs arbres aumilieu d’une déjà très vaste et luxuriante forêt d’identités.
Retour aux sources :
Bien sûr, cette simplification des démarches amenée par les nouvelles technologies est pour beaucoup dans le succès que connaît actuellement la généalogie. Mais pas seulement « Le déracinement lié, entre autres, aux parcours professionnels, et une mobilité facilitée amènent les Français à s’interroger sur leur histoire familiale, nous explique le rédacteur en chef de la Revue française de généalogie, l’un des magazines les plus réputés et diffusés sur le sujet, qui en aborde toutes les facettes depuis près de 35 ans. Une démarche d’autant plus aisée que les services d’archives disposent en France de fonds d’une grande qualité et accessibles. Les plus âgés, au départ de leurs enfants du cocon familial, ressentent le besoin de transmettre une histoire. Un besoin qui semble correspondre à une tendance actuelle de notre société, celle de la réappropriation de ses origines, de l’exaltation et de la revendication de ses racines.
La suite voir au début de l’article !
Pensez-vous que la généalogie peut créer des communautés à part et des crises identitaires comme l’explique un économiste ?
D’un économiste on s’attendrait mieux à l’analyse des enjeux financiers qui sont générés par la généalogie. Le pouvoir que cela apporte à certains et les mécanismes de l’escroquerie nobiliaire. Non au lieu de cela, un plaidoyer nauséabond où la généalogie donne un sens à la filiation du sang bleu et confisque/stigmatise ces mêmes recherches pour les roturiers.
Oui, il y a de quoi sursauter à la lecture de ces commentaires d’après le résumé donné ci-dessus (Je ne lis pas cette revue).
bonjour
son commentair peu s’interpreter de deux façon soit la genealogie nous isole encore plus soit elle nous rassemble
je suis tombé dans la généalogie il y a 5 ou 6 ans suite a un devoir de mon fils et depuis je suis un mordu grave
pour ceux qui recherche de l’aide en généalogie pour trouver leurs ancetres je leur conseil le site généanet le seul ou les arbres sont visible gratuitement
ex je recherchai une amie d’enfance et ce matin je pense avoir trouvé quelqu’un de sa famille et comme ont peut aussi rentré en contact cela est formidable