Entrons chez nos ancêtres

Entrons chez nos ancêtres – l’étonnante quête de notre héritage perdu

Entrons chez nos ancêtres

Pourquoi dit-on « entre la poire et le fromage », « avoir la dalle en pente » et « n’y voir goutte » ? D’où vient la tradition de pendre la crémaillère ? Saviez-vous que le préfet Poubelle avait déjà inventé le tri sélectif, et que les chaises  à porteurs fonctionnaient comme nos vélibs ?

Cette enquête passionnante, menée au travers d’archives authentiques, vous conduira dans la maison de vos ancêtres et vous racontera comment ils vivaient, mangeaient, dormaient, se lavaient et s’habillaient. En retraçant l’évolution des mentalités et la lente conquête du confort, elle vous livrera les clés de nos habitudes et expressions.

Du lit baldaquin à l’ordinateur : une visite guidée unique, originale et émouvante !

Sommaire

  • Les très fidèles inventaires : une lecture envoûtante
  • Toc toc toc ! Frappons à l’huis ! La maison de nos ancêtres
  • Y voyez-vous goutte ? Fière chandelle et sainte ampoule
  • Quand on se chauffait à la bouse de vache : de la cheminée au radiateur
  • Premiers items et premiers mythes : le chaudron de Panoramix et l’Angélus de Millet
  • Du rouet à la machine à coudre et du balai à l’aspirateur
  • Tant allait la cruche à l’eau : les dalles en pente de nos ancêtres
  • A table ! A table ! Tables coulantes et chaises caquetoires
  • Mettre le couvert ! Le couteau à droite, mais à droite de quoi ?
  • Quand une armoire valait le prix d’une voiture
  • Dormir entre le ciel et la ruelle : les curieux lits de nos ancêtres
  • Dans les coffres et les armoires : du cotillon à la minijupe
  • Une intrigante cuvette en forme de guitare… : histoire des bains et des mœurs
  • Salon ou salle à manger ? Des grognards aux séries américaines
  • Du tapis de bure au tapis de souris : Le bureau, vrai caverne d’Ali Baba !
  • Chapitre discret… : l’endroit où le roi ne va qu’à pied
  • De la cave au galetas en passant par les « couroirs » : la fin de notre visite
  • Annexes

Les très fidèles inventaires : une lecture envoûtante

L’auteur Jean Louis Beaucarnot nous propose une visite guidée unique, originale et émouvante, celle d’entrer chez nos ancêtres au travers d’archives authentiques. Il nous fait découvrir un monde qui était complètement opposé au notre et nous renseigne comment nos ancêtres vivaient, mangeaient, dormaient, se lavaient et s’habillaient.

Entrons dans l’intimité de nos ancêtres, au cœur de leur vie, des mille et une choses, objets, gestes, expressions dont la signification au fil des temps s’est perdue…Ce livre est un condensé de ces réponses qui font parti de notre héritage.

La visite guidée commence par les inventaires après décès qui regorgent d’informations précieuses sur les biens et effets de nos ancêtres et qui montrent à quel point qu’ils étaient pauvres. Le but des inventaires après décès était de protéger les droits de certaines personnes en particulier les mineurs et les orphelins surtout lorsque le veuf ou la veuve se remariait et du coup les patrimoines se mélangeaient et il fallait connaître les droits des différents lits.

Très souvent le notaire procédait à l’inventaire des objets + 2 voisins en qualité de témoins + 1 tierce personne pour lui présenter un à un les objets « biens et effets » qui très souvent étaient des objets misérables. Les meubles étaient tellement en mauvais était, qu’on parlait d’une « méchante chaise » ou d’un buffet fort vieux et pourry L’auteur nous donne par ailleurs un lexique des expressions pittoresques utilisées pour identifier les objets.

Toc toc toc ! Frappons à l’huis ! La maison de nos ancêtres :

Débarquer chez vos ancêtres pour les vacances cela vous tente ? Si on pouvait le faire, on serait garantit de plus de surprises et d’émotions qu’un trekking chez les dogons ou chez les Esquimaux. ! La maison de nos ancêtres n’était jamais vide contrairement à nous, on pourrait se permettre d’arriver à l’improviste chez eux et on serait toujours accueilli par quelqu’un.

Y voyez-vous goutte ? Fière chandelle et sainte ampoule :

Au Moyen Age nos ancêtres s’éclairaient à l’aide de joncs trempés dans de la graisse, et qu’ils faisaient brûler dans des « brûle-joncs ». Plus récemment vers 1800 la lampe à huile fit son apparition mais demandait une attention particulière pour l’entretien et le fréquent remplissage.

Vous découvrirez les expressions telles que « de brûler la chandelle », « devoir une fière chandelle » ; « des économies de bouts de chandelles »avec une chronologie de l’histoire de l’éclairage domestique.

Quand on se chauffait à la bouse de vache : de la cheminée au radiateur :

Les grandes cheminées de nos ancêtres tiraient très mal, à tel point que la porte était toujours entrouverte pour laisser la fumée s’évacuer. Celui qui s’approchait trop près du foyer pouvait à la fois se brûler le ventre et se geler le dos d’où la petite invention du Moyen Age le « bancs coulis » qui permettait de pivoter. Dans ce chapitre vous découvrirez l’origine des allumettes suédoises, le curieux métier des flotteurs de bûches…

Premiers items et premiers mythes : le chaudron de Panoramix et l’Angélus de Millet :

La pendaison de crémaillère : l’origine de cette coutume vient du fait que la crémaillère était installée au dernier moment dans une maison pour y vivre vraiment, en y préparant le repas puis pour festoyer. La crémaillère vient d’un mot grec « suspendre » … Vous découvriez le véritable secret de la peinture de Jean-François Millet qui résumait et synthétisait la vie rurale d’un couple de paysans.

Du rouet à la machine à coudre et du balai à l’aspirateur :

Le premier « aspirateur à poussière » à moteur date de 1901 et a été fabriqué en Angleterre. Cet appareil était si gros qu’il ne pourrait entrer dans votre salon ! Il était constitué d’une pompe et d’un moteur à essence, fixés sur un gros chariot, tiré par des chevaux et relié à un énorme tuyau, que l’on faisait entrer… par les fenêtres. Il servait à nettoyer l’intérieur des wagons et à été utilisé par le roi Edouard VII dans ses palais de Buckingham et de Windsor. C’est en 1906 qu’in ingénieur anglais fera breveter l’aspirateur tel que nous le connaissons aujourd’hui.

A table ! A table ! Tables coulantes et chaises caquetoires :

La chaise et le banc sont les meubles aux destinées les plus diverses :

  • La chaise caquetoire ;
  • La chaise percée ;
  • La chaise à sel ;
  • La chaise à porteurs ;
  • La chaise électrique ;
  • Le banc des accusés ;
  • Le banc d’œuvre ou banc de l’œuvre ;
  • Le banc public ;

Du couteau à la cuillère en passant par la fourchette et le verre, notre couvert à une histoire !

Quand une armoire valait le prix d’une voiture :

Dormir entre le ciel et la ruelle : les curieux lits de nos ancêtres :

Dans les coffres et les armoires : du cotillon à la minijupe :

Les expressions liées au chapeau, nos expressions liées à la chemise, aux vêtements…

Une intrigante cuvette en forme de guitare… : histoire des bains et des mœurs :

Salon ou salle à manger ? Des grognards aux séries américaines :

Du tapis de bure au tapis de souris : Le bureau, vrai caverne d’Ali Baba !

D’où vient notre livret de famille ?

En Mai 1871, les communards de la ville de Paris incendièrent l’hôtel de ville qui abritait sous son toit à la fois à la fois la Marie et le Palais de Justice. Les dégâts furent très importants car les doubles de l’état-civil depuis leur création en 1793 à 1860 furent détruits. Les natifs de la capitale ne pouvaient plus prouver leur identité avec des risques de tentatives d’usurpations et de falsifications. Le préfet de police a eu l’idée de créer un état-civil de poche qui donnera notre livret de famille. Il sera adopté dans les années 1873-1875, pour se voir ensuite imiter dans nombre de départements, généraliser dans les années 1879-1880 et officialiser en 1884.

Chapitre discret… : l’endroit où le roi ne va qu’à pied :

De la cave au galetas en passant par les « couroirs » : la fin de notre visite

Annexes :

 

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