Les manuscrits du Sieur de Gouberville
Imaginez qu’un jour vous aidez un ami à déménager sa vieille maison familiale ou des siècles d’affaires se sont entassées. Lors de l’ouverture d’un vieux coffre en bois pour le vider et le déménager vous tombez sur un vieux manuscrit qui semble dater de plusieurs siècles. Quelle serait votre réaction ? Que feriez-vous ? Vous commencez à lire ce manuscrit au risque de voir votre ami s’impatienter pour continuer le déménagement. Vous vous empressez de connaître le nom de l’auteur. Qu’est-ce que peu bien raconter ce manuscrit que vous tenez entre vos mains ou la lecture semble difficile voire même indéchiffrable ? Sans être une carte au trésor du capitaine Cook, peut-être que cela peut nous donner des renseignements sur quelque chose, sur les peuples qui ont vécu sur ces mêmes terres, il y a fort longtemps ? A moins que cela soit un recueil personnel ? Imaginez-vous la satisfaction personnelle que cela peut vos apporter ?
C’est ce qui est arrivé à l’Abbé Alexandre TOLLEMER en 1867 lorsqu’il est entré dans une maison du Cotentin et a trouvé un manuscrit du XVIe siècle. Voici ces premières réactions :
En entrant dans une maison d’un certain Raoul de la Gonnivière, pour je ne sais plus quelles affaires. J’aperçus, sur une table, comme une liasse de papiers enveloppés dans une feuille de parchemin. Je fus frappé de la forme inusité de ce billot : elle rappelait, à s’y méprendre, celle de nos grands agenda, mesurant, je l’ai vérifié depuis, 30 centimètres sur la longueur, 10 sur la largeur et autant sur l’épaisseur. Les feuillets tenaient au dos de la couverture par une forte ficelle autour de laquelle s’enroulait le fil qui les unissait.
Je vous avoue que je me suis sentis un vif désir de savoir ce que ce pouvait être ; je me hasardai enfin à le demander à celui qui semblait ne s’en préoccuper guères. Il me fut répondu que c’était un vieux manuscrit sur lequel on lui avait demandé des renseignements ; qu’il n’en contenait aucun bien capable d’intéresser ; qu’il n’y était question que de maisons et autres petites choses semblables. Sur ce, je fis d’être taxe d’indiscrétion ; j’ouvris le manuscrit, et lus, au premier mot de la première page :
« Mises et receptes faictes par moy Gilles de Gouberville, d’empuys le sabmeduy, 25e jour de mars (icelluy comprins), 1553 ; avec le mémoire d’aulcunes choses qui d’empuys ledict jour se sont ensuyvis, tant pour mes affères, que pour ceulx d’aultruy, lesquelz se seroyent trouvés avecques les myens, ung checun jour, moys et an, ainsi qu’il appaystra cy apprès. »
Dès que j’en eu lu quelques pages et que j’eus connu le nom du propriétaire, j’allai immédiatement à lui, pour le prier de me le confier, de me laisser le temps de l’étudier, et de faire tel usage qu’il me plairait des renseignements qu’il pouvait contenir. Non seulement M. Raoul de la Gonnivière, possesseur de ce manuscrit, acquiesça gracieusement à ma demande, mais encore il porta l’obligeance jusqu’à me confier, dans le même moment, une seconde liasse, absolument semblable pour la forme à la première. Mon bonheur fut grand, je vous l’assure, lorsque je constatai que c’était l’œuvre du même écrivain, et ce qui augmentait le prix, c’est que ce nouveau volume était la suite immédiate du premier, de sorte qu’au lieu de trois années que j’avais d’abord à explorer, il venait s’y ajouter six autres, contenues dans le supplément si heureusement acquis.
Pour compléter l’historique du journal manuscrit, j’avais recherché comment il pouvait se trouver en la possession de M. Raoul de la Gonnivière, ou, ce qui revient au même, de la famille de M. Louis de Mesnildot ; si cette famille n’avait pas un intérêt majeur à le conserver avec la plus grande sollicitude ; enfin, si quelques indices pouvaient nous conduire à soupçonner au moins l’existence de quelques autres volumes, précédant ou suivant les deux que nous avons.
Qui était Sire de Gouberville ?
Dans le livre « qui étaient nos ancêtres » de Jean-Louis Beaucarnot, l’auteur nous explique les multiples facettes de nos ancêtres, et revient plusieurs fois sur un certain Gilles de Gouberville « sire de Gouberville » qui était un gentilhomme campagnard du Cotentin vivant au XVIe siècle dans la Manche à proximité de Cherbourg. Durant 13 ans ce Châtelain décrivit dans un journal son univers quotidien et ceux qui le peuplaient. Ce journal c’est justement ce qu’a découvert notre Abbé TOLLEMER et est ce que l’on appelle un livre de raison. Ses manuscrits couvrent une période de 1549 à 1562. Il est né le 22 Octobre 1521 à Le Mesnil au Val (50) et y est décédé le 7 Mars 1578 à l’age de 56 ans.
Nous allons voir que notre Sire de Gouberville a dut se déplacer à Rouen pour prouver ces titres de noblesse, à Blois pour prouver qu’il était bien possesseur des terres de Gouberville, à Bayeux suite à un procès au sujet de son nom de famille ainsi que d’autres déplacements. Mais aussi qu’il était un adepte de la « soule ».
Un livre de raison, mais qu’est-ce que c’est ?
On appelait autrefois livres de raison, des registres de famille ou chaque chef de maison prenait soin d’inscrire l’état et le développement de sa fortune (on sait que le vieux mot français « raison » veut dire compte, finance ; comme l’italien, ragione ; comme le latin, ratio. Le journal de Sire de Gouberville appartient à la catégorie de ces registres de comptabilité domestique. Ces chiffres inscrits n’allaient pas sans certaines explications : il y ajoutait les mentions et les dates, soit des conventions, marchés ou contrats ayant pour but de faire prospérer l’avoir commun, soit des naissances, mariages ou morts des différents membres de la famille. ). – étude des livres de raison – 1873.
Ces livres de raison qu’ils émanent de gentilshommes, de magistrats, d’hommes de loi, de marchands ou de simple bourgeois, ils n’en méritent pas moins une très sérieuse attention. Tous, sans exception, nous initient, d’une façon plus ou moins complète, aux habitudes civiles, religieuses ou militaires de nos pères et nous renseignent tout au moins sur leur façon de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se meubler, de se soigner, de s’enrichir et de pouvoir par le commerce à toutes leurs nécessités.
Dans son manuscrit, Gille de Gouberville révèle toute la liberté d’allures de l’esprit de l’auteur, nous avons une suite de véritables dissertations, tour à tour piquantes ou instructives, sur la tenue de maison d’un gentilhomme du XVIe siècle, sur les monnaies, le mobilier, les objets de consommation, les jeux, la chasse, les produits agricoles, le bétail, le commerce, le ban, l’arrière-ban, le clergé, la justice, les mœurs, les guerres religieuses, etc..
La généalogie du Gilles de Gouberville :
Les contrôles fiscaux de l’époque :
Au mois de novembre 1555, « procureur général de la cour des aides de Rouen, et le président de Mendreville » furent chargés de vérifier les titres des familles nobles du Cotentin, tant de celles qui l’étaient réellement, que de celles qui prétendaient l’être. Il y avait pour elles un grand intérêt à fournir les preuves de leur noblesse, d’abord pour être maintenues dans la jouissance de leurs anciennes franchises, ensuite pour échapper aux grosses amendes édictées contre ceux qui avaient usurpé titres et privilégiés nobiliaires. Le président de Mendreville et son collègue sévissaient contre les usurpateurs avec une incroyable sévérité. Une quinzaine de jours après Gille de Gouberville se met en route pour aller à Bayeux. Le but de son voyage était de montrer et de faire reconnaître ses titres de noblesse aux commissaires.
« Nous voulusmes monstrer lettres anciennes de plus 280 ans, comme nos prédecessures dès lors estoyent nobles, seigneurs de Russy, Sainte-Honorine, Grandval et Colleville et de Gouberville, passés 155 ans. Ledict sieur président nous dist que nous n’en avions mestier, et que Guillame Picot, seigneur de Russy, estoyt à son rolle de l’an 1463. Mon oncle et la Verge baîllèrent leurs quittances du cotisement du ban ».
Le changement de nom Gilles Picot de Gouberville à Gilles de Gouberville lui a valu un procès :
Ce changement du nom de personnes, à l’occasion du changement du possesseur de terres qui ne perdaient jamais la leur, n’était pas sans inconvénient. Il arrivait quelques fois, qu’après un certain laps de temps, le nom territorial (Gouberville) prévalait tellement sur le nom de famille (Picot), que celui-ci était oublié ou au moins méconnu dans les affaires d’intérêts, de sorte qu’un procès s’engageait d’abord sur le nom même, avant de procéder au fond de ce qui était l’objet même du litige. C’est ce qui arriva à Gilles de Gouberville, lui-même, possesseur depuis longtemps du fief de Gouberville. Ses ancêtres en avaient pris le nom, et le lui transmirent avec cette partie de leur héritage. En 1560 il fut obligé de prouver aux assises de Bayeux qu’il avait droit de prendre indistinctement l’un ou l’autre.
Sire de Gouberville se déplaçait beaucoup !
L’étude du journal de notre sire de Gouberville, vivant aux environs de Cherbourg, nous le montre effectuant, uniquement pour se rendre en ville, plus de 26000 kilomètres en 10 ans, soit 520 heures de marches par an. Des heures pénibles, du fait que les chemins sont alors défoncés et le resteront longtemps.
Nos ancêtres sont de grands marcheurs.
Il faut parfois près de 6h à notre sire de Gouberville pour faire 16Km (soit 2,5km/h), sans oublier qu’à la mauvaise saison, ces déplacements ont lieu pour une large partie de nuit, le voyageur arrivant souvent à destination « à jour failli », autrement dit de nuit. Ses allées et venues incessantes à Cherbourg, à Valognes, à Gouberville et à Russy, s’expliquent par les obligations de sa charge et ses intérêts de propriétaire ; les convocations de l’arrière-ban l’attirent à St-Lo et à Coutances ; des affaires diverses exigent sa présence tantôt à Caen, tantôt dans l’Avranchin.
Toute la journée , Gouberville va et vient au sein même de ses terres et de son village, sans perdre son clocher de vue, si bien que, si l’on ajoute ces déplacements à ceux déjà comptabilisés vers l’extérieur, on arrive à une moyenne de 3h de marche par jour. Un régime qui restera jusqu’à une époque récente l’ordinaire de nos ancêtres. Au début du XIXe siècle, combien de paysans se rendent encore régulièrement à pied au chef-lieu de canton, et combien de petits campagnards, dans les régions d’habitat dispersé, effectuent deux fois par jour, en sabots, les 5 ou 6 Km séparant parfois leur hameau de l’école communale ? Mais Gilles de Gouberville était un privilégié. La plupart de ses voyages, il les effectue à cheval, du moins lorsque l’état des routes ne l’oblige pas à mettre pied à terre. Son domestique, en revanche, marche à ses côtés, avec pour principale charge de soigner la monture de son maître. Les milliers de km qu’effectue le sire à cheval, le laquais les fait donc sur ses jambes, et si notre notaire ou notre tailleur d’habits sont souvent sur leur bidet ou sur leur mule, des milliers d’autres, plus modestes, ne se déplacent évidemment qu’à pied.
Quand on avait « maille à partir » : l’argent était rare
Mais l’argent ne circule quasiment pas dans cet univers clos. On se souvient du sire de Gouberville débarquant à l’auberge et y ouvrant non sa bourse, mais son sac de lard. Le troc, signalé à propos du commerce du tanneur, règne à tous niveaux, au point que l’on use de mille stratagèmes pour éviter le versement de dots en espèce.
Lorsque l’on suit le sire de Gouberville dans ses petits voyages en Cotentin, on le voit régulièrement arriver à l’auberge avec son « manger ». A l’auberge du Vey, il déballe ainsi 2 lapins.
Peu importe l’heure exacte. Le sire de Gouberville, dans sa campagne, se contente de noter à l’occasion d’un déplacement effectué, que lorsqu’il est parti, il était « 7 h sonnées », sans préciser – ni sans pouvoir le faire – depuis combien de temps. Il a par ailleurs noté être arrivé plus d’une fois en retard à l’église, à « messe dite », mais cela ne le perturbe apparemment pas outre mesure. Nul n’a de train à prendre et l’horaire de la patache ou de la diligence reste aussi souple qu’imprécis.
Le sport de l’époque : la soule
Depuis des siècles, dans certaines régions, on se passionne pour la crosse ou la soule ou choule, qui étaient le plus populaire des jeux de force ou d’exercice du moyen âge, l’ancêtre de notre rugby et de notre football. La cholle, ou soule, est une boule de bois ou de cuir, remplie de foin, de son ou de mousse, dont 2 équipes se disputent l’envoi au-delà d’un mur ou d’une mare. Et comme, déjà, il n’est pas de partie sans « supporters », le public est là, criant, hurlant, riant aux éclats des atterrissages dans la mare ou dans la fosse à purin.
Gouberville lui-même, qui avait pour la soule un goût marqué, ne sortit pas toujours sain et sauf de ces périlleuses bagarres. Le 25 Décembre 1553, nous dit-il, en jouant à la choule dans le clos Berger, Cantepye me poussa si fort en courant contre moy sur le téton droit qu’il me fit faillir la parole, et à grant difficulté « on me peult ramener céans. Je me cuydé évanouir et perdy la voix près de demy quart d’heure, par quoy fus contraint de prendre le lit.
Le 26, il ne se leva pas et ne se trouva pas beaucoup mieux, malgré l’emplêtre de mélilot et d’huile de Genèvre qu’il se mit sur l’estomac, si bien que le lendemain il envoya chercher le vicaire de St-Vaast pour voir si rien n’était rompu dans la poitrine.
La consultation dut le rassurer : le 2, il prend des pilules ; le 5 vigille des Rois, il se met une emplâtre d’ache et de levain d’orge, et, à partir de ce moment, nous n’entendons plus parler de la blessure qu’il avait reçue à la choule du jour de Noël.
Les voyages de sire de Gouberville – Le Mesnil au val jusqu’à Blois, le voyage de sa vie
Nos ancêtres ne dépassaient presque jamais les destinations locales. Mais parfois certains s’y risquent parfois comme notre sire de Gouberville qui a effectué toute une série de voyage. 3 voyages qu’il fit à Rouen de 1549 à 1550 et du voyage qu’il fit à Blois en 1556. Les voyages à Rouen, dont nous devons la connaissance à M. Le comte de Blangy, furent entrepris par le sire de Gouberville pour suivre divers procès pendants devant le Parlement.
Sire de Gouberville a décidé de se rendre à Blois, en 1556, pour y briguer une charge auprès de l’administration royale. Comme son père Guillaume Picot de Gouberville exerça longtemps les fonctions de lieutenant particulier du grand maître des eaux et forêts en la vicomté de Valognes. C’est pour avoir la confirmation de cette possession de sa charge dans l’administration des forêts qu’il se rend à Blois.
Ce voyage, qui l’entraine 2 mous hors de chez lui, lui coûte l’équivalent de 86% de ses dépenses annuelles ordinaires.
Si pour aller à Blois, avec 280km à parcourir il ne mis que 6 jours de marche soit en moyenne 45km par jours à un train de 6km/h en revanche au retour il semble qu’il ait pris son temps. Le retour de son voyage de Blois au logis du Mesnil durera 45 jours, il est partit de Blois le 20/01/1556 et est arrivé au Jeudi 05/03/1556 à son domicile. Ce périple paraît évidemment avoir été l’aventure de se sa vie, même si tout au long de celui-ci notre sire ne semble montrer aucune curiosité pour les lieux ou les régions traversés. Comme si ce qui n’appartient pas à son univers immédiat lui restait foncièrement étranger…
Un univers à la fois paisible et violent
Ce qui caractérise d’ailleurs la vie du peuple au XVIe siècle est, en effet, la part très large faite à la joie et au plaisir. Dans toutes les classes de la société, nous rencontrons la même tranquillité d’esprit, la même absence d’inquiétude, la même tendance à prendre l’existence par son côté agréable. Il en était ainsi très certainement en Normandie avant les guerres anglaises.
Au 22 Aout 1553 Gouberville voit deux jeunes gens de Montebourg décapités derrière le château de Valognes, et trois autres pendus, conformément à une sentence du prévost Le Cornu. Plus tard le 14 Avril 1556, Gouberville assiste encore à la décapitation et à l’écartèlement d’un nommé Charlot.
Les guerres de religions
Egalement dans son voyage – Voir – pillage et des massacres auxquels, de leur côté, les catholiques avaient répondu par des attentats du même genre. Une haine sauvage contre les objets d’art qui décoraient les monastères et les églises.
C’est au 27 Mars 1562 que Gilles de Gouberville cite le premier fait qui se rapport aux guerres de religions. Il dit : « Allant à Gouberville, je passe à Raffoville, (manoir près de St Jean Eglise), ou je trouve le prothonotayre de Sasne, qui me conta comme M de Guyse avoyt, aynsi qu’on disoyt, tué ung ministre de l’église réformée »
Tout me porte à croire que l’origine de ce bruit était le massacre des protestants à Vassy, par le Duc de Guyse, le 1er Mars 1562. L’histoire en est bien connue. Il y eut une soixantaine d’hommes et de femmes tués ou étouffés, en voulant se sauver ; plus de 200 y furent blessés, entre autres le ministre protestant nommé Léonard Morel. Il était venu de Genève, dans le diocèse de Troyes, dont l’évêque passait, à tort ou à raison, pour favorable à la Réforme ; il n’y avait point encore de ministre résidant à Vassy. On sait que ce massacre fut le signal de la guerre civile. Il est assez remarquable, que ce soit aussi à son occasion, que Gilles de Gouberville commence ses indications sur les désastres qui le suivirent dans le reste de la France.
Pour lire la suite des aventures du Sieur de Gouberville, vous pouvez lire le journal manuscrit d’un Sire de Gouberville sur Gallica ou Mémoires de la société des antiquaires de Normandie également sur Gallica.
Des centaines de pages à lire !!!!
Bonjour, Je ne saurais pas intervenir dans un échange qui a eu lieu en 2013, mais je reste très intéressé, sinon très touché par l’histoire que vous nous rapportez avec presque cinq siècles d’écart. Personnellement, j’étudie mon arbre généalogique (côté maternel) qui remonte à près de mille ans (Hainaut, Angleterre, Pays-de-Galles, Irlande) avec une introduction en France (Gascogne) d’un de mes ancêtres au milieu du XVIe siècle (lettre de naturalité et de régnicole). J’aurais besoin de « retisser » quelques liens ou plutôt de renforcer la connaissance de certains personnages clés (1500-1560 ; 1670-1737 ; 1776-1854) qui ont été signalés comme militaires. Je voudrais savoir comment avancer dans mes recherches. Si vous pensez m’être utile, je serais demandeur selon vos conditions y compris par un abonnement . Salutations les meilleures Jean-Marie Rousseau
Pour moi la psychogénéalogie n’est pas une science bidon. Nous ne sommes pas qu’un amas de gênes mais aussi le fruit du vécu de 2 individus qui eux-mêmes ont eu un vécu en héritage. Il est connu qu’un secret se transmet de génération en génération et que cela peut affecter les individus. Si la psychogénéalogie peut aider des individus à trouver la clé pour un mieux être, je ne vois pas le mal. Ensuite, c’est comme la psychiatrie (reconnue par la sécu) et la psychologie (non reconnue par la sécu), il faut trouver le bon praticien car les charlatans existent aussi dans ces 2 disciplines.
Toute personne qui pratique la généalogie fait automatiquement le rapprochement avec sa propre histoire. Surtout si elle trouve des évènements passés qui se sont reproduits à son époque.
ok