Pour ou contre les tests ADN généalogiques ?
Alors que le Sénat vient de s’opposer aux tests génétiques ADN à visée généalogiques en France, le débat semble diviser les gens.
La généalogie va t’elle devenir un jour de la biologie ?
Pour Catherine Bourgain (chercheuse en génétique humaine et sociologie des sciences à l’Inserm), n’est pas convaincue par ces tests.
Aux États-Unis et dans d’autres pays, les entreprises qui entreprennent ces tests ADN vendent et achètent des données personnelles, notre patrimoine ADN va devenir en quelque sorte une marchandise.
Un peu comme Facebook qui vend nos données personnelles (avec plus où moins notre consentement)
Ceci dit les tests ADN pure et simple peuvent aider à retrouver des enfants illégitimes comme ça été le cas pour l’ex roi Albert II de Belgique.
Et c’est là que les tests ADN généalogiques peuvent être détournés de leur objectif principal.
Aujourd’hui pour faire des recherches d’apparentement en France, il faut passer soit par un juge, médecin, un laboratoire spécialisé.
A l’heure du RGPD (Règlement général sur la protection des données) qui protège nos données (en Europe), va t’on vers une version RGPD bioéthique ?
Pour ma part je suis pour l’innovation mais tout en encadrant ces tests ADN à visée généalogique.
Je suis pour. Ayant découvert qui était mon père il y a seulement 4 ans ( j’en ai 75) , je n’ai pas pu faire de test comparatif direct, mais j’ai pu confirmer mon origine géographique. Il faut simplement que les données soient propriété privée.
La question de la liaison génétique entre les personnes est mal posée lorsqu’on l’associe a des règles légales , peu importe que je sois l héritier du roi de Prusse ou de Yves Montand si il est mon géniteur . Alors qu’on dissocie de plus en plus la maternité de la procréation sexuée ( avortement ,naissance sous x , PMA) la filiation paternelle continue obstinément à étre liée à l’acte sexuel , l »avortement paternel » ou refus de paternité est interdit .Alors qu’il est plus facile et moins traumatisant que le refus féminin de la maternité.
Cela étant dit ,il sera de plus en plus indispensable pour des raisons de santé de connaitre son origine génétique donc s’il faut légiférer sur les tests , c’est sur leur qualité qu’il faut le faire et non sur une sorte de censure pseudo morale .
Ne faites pas retomber sur nos têtes les fautes de nos aieuls!.
Où est le plaisir de la recherche? Pourquoi faut-il tout simplifier? Les gens ne peuvent plus faire des efforts ?
Après avoir écouté une émission produite ici au Québec qui a fait une évaluation des test de 5 entreprises qui offrent ces services d’analyse ADN généalogique, la conclusion m’a plutôt rendu septique quand à ces analyses. Des test ADN des 5 entreprises ont été fait, entre autre, avec deux jumelles identiques et les résultats ont été très différents d’une à l’autre, à l’exception des analyses de deux des entreprises entreprises, dont Ancestry. Probablement parce que cette entreprises possède un plus gros échantillon d’analyse. Le constat de l’émission est que l’analyse repose sur plusieurs facteurs qui peuvent en influencer le résultat mais aussi que plusieurs de ces entreprises vendent les données, entre autre à des entreprises pharmaceutiques. Alors à utiliser avec un grain de sel. Je place le lien de l’émission en espérant qu’elle puisse répondre à vos questions et qu’elle puisse être écouté en Europe (https://ici.radio-canada.ca/tele/la-facture/site/episodes/451977/tests-adn-ancetres-origines-ethniques-usure-excessive)
Je suis pour. J’ai même fait les tests avec 23andMe. Je me suis découvert quelques milliers de cousins de la troisième quatrième et cinquième génération. Les avantages sont que maintenant je sais mes origines africaines maternelle et paternelle, que ma famille est répandue dans le monde entier, le parcours de mes ancêtres directs à travers l’Asie Mineure, l’Europe de l’Est, la Scandinavie et finalement la France (Loire, Rhône, Franche Comptée) et la Suisse (Neuchatel). Par contre, je suis déçu du résultat que j’espérais obtenir qui est celui de retracer quelques chemins jusqu’à un ancêtre commun avec quelques cousins éloignés. En effet, parmi tous ces cousins/cousines, aucun ne s’est intéressé à cela et la majorité ne sont en fait pas intéressé à la généalogie, ce qui m’a d’ailleurs très surpris. Je pense qu’il y a un certain degré de méfiance quand un inconnu vous contacte pour des échanges d’informations personnels. En ce qui me concerne, je suis beaucoup plus méfiant des sites tels que Google et Facebook qui sont carrément intrusifs dans nos vies personnelles. Chaque mois, 23andMe m’envoie une liste de nouveaux cousins découverts. J’en conclu que nous devrions tous se respecter l’un l’autre car en fin de compte, nous sommes tous de la même famille.
pour moi le soucis vient de big brother qui va nous flicquer partout donc dans quelques temps nous ne pourrons plus rien faire sans une autorisation des biens pensants . voila pourquoi je suis contre
à utiliser avec parcimonie.
En tant que généalogiste j’ai actuellement un cas pour lequel j’ai moi-même proposé à mon client de faire le test. En effet, abandonné à la naissance, il n’a aucun repère « familial » quant à ses origines biologiques. Ses parents adoptifs, bien qu’âgés -pour lesquels il m’avait demandé de faire des recherches-, ayant participé à la discussion ont été les premiers à être tout à fait favorables à ce projet et l’accompagnent parfaitement dans cette nouvelle recherche.
Par contre, je suis tout à fait favorable à un encadrement de ces test et souhaite vivement que les résultats ne puissent être « dispersés » sans un accord écrit du client et au cas par cas.
Arrêtons de légiférer pour tout. Chacun doit être responsable de ses choix.
moi, je suis carrément pour !! 🙂 nous avons fait le test mon mari et moi à Noël et quelles belles découvertes (surprenantes!!) de nos « origines » géographiques. Moi, qui pensait que nous avions des origines ibériques, en fait nous avons des ancêtres anglais !! génial, cela nous permet de réfléchir aux migrations, commerce, guerre etc… Cela nous a permis également de découvrir des « cousins » ou du moins des personnes qui partagent nos mêmes gênes !! à l’autre bout du monde !! instructif et ludique.
Pour ma par je suis conscient que les tests ADN ne peuvent pas être utilisés n’importe comment. Mais lorsque l’on est bloqué dans ses recherches généalogiques les tests deviennent une aide importante. J’en ai un exemple personnel dans ma famille, mais là encore le secret peut être continué par non divulgation du secret. Lorsqu’il y a plus de 200 ans d’écart entre les élément ce secret devrait être levé !
La généalogie est intéressante lorsqu’elle touche l’ensemble des généalogistes, ainsi que les bases de stockage des données.
Donc a utilisé à avec prudence, la intervient la législation.